– Quel est ton parcours professionnel ?
Le grand large et les navires m’ont toujours fascinée. Je me suis donc présentée à 18 ans au concours d’entrée à l’École Nationale de la Marine Marchande, que j’ai obtenu, et j’ai débuté ma formation d’officier pont et machine illimité au centre de Marseille. Les aléas de ma vie familiale m’ont poussée à suivre ensuite une formation en alternance pour l’obtention du BTS Électrotechnique, une nouvelle passion née grâce à l’enseignement de M. Chevassu et M. Champion, mes professeurs à l’Hydro. J’ai donc pu ensuite alterner durant plusieurs années les embarquements en tant qu’officière, et les missions à terre, dans l’industrie et le tertiaire, en tant qu’électricienne.
– Comment s’est passé ta reconversion à terre ?
Enfin, un Master en Génie de l’Environnement et de l’Énergie obtenu en 2016, pour une reconversion totale à terre, m’a permis d’intégrer une entreprise de prestation généraliste. Facilement passionnée par tout ce qui est technique, je me suis perdue dans tous les domaines explorés au point de ne plus savoir choisir. De plus, et paradoxalement, habituée à diriger des équipes, à prendre la parole et gérer des projets, je me suis cependant trouvée en difficulté pour présenter mon parcours et mon savoir-faire aux entreprises à terre, pour intégrer définitivement l’une de celles qui m’intéressaient.
Un bilan de compétences m’a ramenée à mes premiers amours : le secteur naval et maritime.
De fil en aiguille, grâce au soutien de la Touline et à la construction d’un vrai réseau professionnel, j’ai pu intégrer le cabinet Mauric, architecte naval français, en tant qu’ingénieure électricité et systèmes d’énergie bord, dans son centre de Nantes. L’objectif de ce poste étant de concevoir des navires plus vertueux en termes environnementaux, je pourrai ainsi concilier l’ensemble de mes expériences et formations.