Peux-tu te présenter brièvement ?
J’ai 37 ans, je travaille dans le domaine maritime depuis une quinzaine d’années, j’ai eu la chance de connaître le secteur portuaire au GPMM de Dunkerque, l’industrie navale en dirigeant le Groupement des industries de construction et activités navales (GICAN), les affaires maritimes, mon corps d’origine avec un poste à Boulogne en direction départementale des territoires et de la mer, et les cabinets ministériels comme conseiller et directeur de cabinet de la ministre de la mer.
Je suis le nouveau DG de l’ENSM depuis le 1er septembre dernier.
Quelles seront tes missions ?
Quelques objectifs ont été brossés sommairement avec le ministre : travailler sur la transition énergétique, l’automatisation des navires et la sécurité de l’emploi, tout cela doit donner lieu à la construction du prochain contrat d’objectifs et de performance.
Et diriger l’ENSM c’est, dans mon esprit, animer un collectif de professeurs, d’équipes de soutien au profit des élèves de cette école nationale qui est la seule à former les officiers de la marine marchande française et, on l’oublie trop souvent, qui forme aussi des ingénieurs en génie maritime. Je souhaite notamment renforcer le lien entre les sites et entre l’ENSM et son écosystème, la Touline en fait partie, évidemment. La Touline est un partenaire historique de l’ENSM. De nombreux membres du CA sont d’anciens élèves. Et n’oublions pas le rôle essentiel qu’a su jouer La Touline quand les embarquements sont devenus rares. Les élèves, notamment en Bretagne y ont trouvé un précieux soutien moral. Aujourd’hui La Touline a diversifié ses activités. Je pense notamment aux VAE et il y a peut-être des réflexions à mener de ce côté pour renforcer encore notre coopération, de même que le rayonnement de l’ENSM auprès des jeunes publics pourrait s’organiser en lien avec La Touline.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de venir travailler dans le secteur de la formation ?
Quoi de plus stimulant que la formation ? J’aime transmettre et l’idée de transmettre. J’ai eu la chance de rencontrer des gens qui m’ont donné l’envie de travailler dans le maritime, toute ma vie. Les défis qui sont ceux de l’école sont ceux de notre temps, on ne peut pas ne pas s’y intéresser.
Je veux sortir de « l’hydro bashing »:marin c’est l’un des plus beaux métiers du monde et l’envie des jeunes, et des moins jeunes que je rencontre depuis mon arrive me motive plus que tout.
Ton plus gros défi pour les prochains mois ?
D’abord, il faut sortir de la crise liée à la diplomation en mettant en œuvre le rapport de l’Inspection général de l’enseignement maritime. Et puis j’ai lancé une concertation avec l’équipe de directions, j’ai les premiers résultats et c’est vraiment très intéressant pour l’avenir, cela va du statutaire à la pédagogie, en passant par la vie de l’établissement. De belles perspectives. Je veux aussi travailler en transparence avec les instances de l’ENSM, le dialogue social est une priorité et le soutien du CA est très précieux, le président est un moteur pour nous tous.
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