En quelques mots quel est ton parcours ?
J’ai passé un Baccalauréat électrotechnique en 2009. En 2011 après une année de prépa à Kersa (Paimpol) j’ai passé le concours monovalent machine. J’ai donc intégré l’Ensm à Saint-Malo jusqu’en 2013 où j’ai obtenu les diplômes de chef de quart machine et chef mécanicien 3000 kW. Quelques mois après la sortie de Saint Malo et avec l’aide de La Touline, j’ai trouvé mon embarquement d’élève machine à la SOCATRA. J’ai pu y valider mon brevet de chef de quart machine. A la suite j’ai eu du mal à retrouver un embarquement. Je me suis dirigé vers une société de réparation et de maintenance de moteurs Diesel marin où j’ai travaillé de 2014 à 2016 en tant que mécanicien. Début 2017 j’ai quitté cette société car j’ai eu l’opportunité d’embarquer sur le navire André Malraux du DRASSM en tant que chef mécanicien. Je suis resté à ce poste jusqu’ en aout 2020 avant d’intégrer l’ENSM à Nantes pour suivre le cours de chef mécanicien (illimité) que j’ai terminé en juillet 2021.
Pourquoi as-tu choisi ce métier ? Qu’est-ce qui te plaît ?
J’ai choisi de faire ce métier au lycée. J’ai connu ce métier par mon père qui est passé par la pêche et par l’offshore. Être mécanicien dans la marine marchande représentait pour moi plusieurs aspects qui m’attiraient : la maintenance/mécanique, le travail en mer, et aussi le voyage. Ce sont des aspects que j’ai pu retrouver mais là où je me suis le plus plu, c’est dans mon dernier poste au sein du DRASSM. Succinctement, le navire dont je dépendais effectuait des missions sur lesquelles les archéologues pouvaient effectuer des états des lieux d’épaves, des recensements, des surveys. Pour que les missions soient menées totalement, nous pouvions avoir des plongeurs à bord, utiliser des ROV ou encore mettre en place des sonars.
Quel conseil donnerais-tu aux plus jeunes?
Le seul conseil que je pourrais donner aux plus jeunes, dans le cas de futurs mécaniciens, serait de ne pas hésiter à intégrer pendant quelques mois des sociétés qui œuvrent dans la mécanique navale. C’est un milieu très formateur qui permet d’effectuer de nombreux arrêts techniques. Dans mon cas, cela m’a permis de mieux appréhender les arrêts lorsque j’étais chef.